Berlusconisation des médias, concentration, défécation  et matraquage. Vous aurez reconnu Pierre Karl Peladeau (Québécor) et Paul Desmarais (Power Corporation). Viennent ensuite l’exil fiscal (le cas de la France – dessin «pédagogique») et la délocalisation (dessin concocté en décembre 2011 pour le Journal Ensemble).

Inspiré d’une fabuleuse émission de Là-Bas si j’y suis :

Les fonds collectés clandestinement apparaissaient sur un document manuscrit baptisé « carnet de lait » avant d’être reportés dans une base de données confidentielles, « le fichier vache ».

Exploitant une somme impressionnante de données ultra-confidentielles, le journaliste Antoine Peillon met pour la première fois au jour l’étendue, les circuits, les mécanismes secrets de cette gigantesque fraude fiscale. Il montre quelles techniques sophistiquées – et parfaitement illégales – utilise une grande banque étrangère pour opérer sur le territoire français, pour approcher les fortunes privées, celles du showbiz, du sport et des affaires.

S’appuyant sur des témoignages exceptionnels, il révèle comment s’organise l’impunité de tous ceux qui participent à ce système qui soustrait à la France une part colossale de sa richesse nationale. Où l’on croise alors d’autres réseaux et circuits de financement, politiques cette fois…

 Aller plus loin : :

   Ces 600 milliards qui manquent à la France. Enquête au cœur de l’évasion fiscale, d’Antoine Peillon, éd. Le Seuil. 15 euros.

   La grande évasion. Le vrai scandale des paradis fiscaux, par Xavier Harel, éd. Les liens qui libèrent, 2010, 317 p, 21 euros.

La semaine prochaine, je vous colle le dessin fait pour le journal Le Mouton Noir et pis je fais une petite pause, histoire de me concentrer sur des choses plus susceptibles de mettre du beurre sur mon pain…