À l’adresse des sept nabots démissionnaires : même si Martine Ouellet s’avérait aussi insupportable que ce que vous nous tartinez, larmoyants, à largeurs d’écrans, vous aviez le devoir de prendre votre trou. Huit mois au moins, le temps que passent les élections, ça n’aurait pas été grand chose. À ce que je sache, vous n’étiez pas en train de croupir dans un mouroir à ciel ouvert comme les Syriens. Alors que le Parti Québécois retrousse les manches (Québec Solitaire s’en tenant à câller des pétitions) et que pointent des élections capitales pour le mouvement indépendantiste, alors que des tas de travailleurs ordinaires subissent eux-mêmes des conditions difficilement supportables, la décence s’impose.
On est bien loin de l’abnégation de Parizeau. Ça suffit les conneries!
Pour se faire une tête sur les magouilles de l’ombre derrière cette affaire (notamment le cas de Duceppe), sur les fausses contradictions quant aux missions du Bloc ainsi que sur l’avenir de ce dernier, je recommande les récents textes de Patrick Bourgeois – Une cabale odieuse – et de Benoit Arcand – Est-ce la fin du Bloc Québécois?