★ Dans ce Québec propret, ne cherche plus Charlie. Il est ici. Ouvert comme une vieille pute. Et il s’offre pour pas une cenne (le prix de la liberté pour les impubliables, les créateurs de la Marge). Mais tu peux aussi visiter ma page de «DONS».

Sur ce, procédons…

Je garoche ce qui suit aux rabâcheurs du multiculturalisme, de l’intersectionnalisme et de la bien-pensance qui gargouillent dans les universités, en politique politicienne, dans les merdias et les milieux aseptiques de la culture et de l’Édition… Aux rhéteurs pédants, sophistes suffisants, dialecticiens embrouilleurs, ergoteurs professionnels mais aussi aux meutes de néo-racistes décérébrées qui s’occupent de leurs basses œuvres. Dans les dents de ces fieffés fantoches, maîtres de l’attaque ad hominem, de la diabolisation, de l’essentialisation et de la dévalorisation – avec une exaltation accrue lorsqu’ils fessent sur les «gueux sous éduqués». Vomissons joyeusement ces crétins qui servent les squales tout en se croyant justiciers!

« Il n’y a pas de société, que des individus » – Margaret Thatcher

Voici donc :

LE FUNESTE DESTIN DU PETIT RIKIKI

Note : Je condamne fermement les individus qui insultent et menacent la chanteuse Safia Nolin depuis sa dénonciation publique à l’endroit de Marie-Pier Morin. Mon allusion à cette personnalité publique s’articule autour des points suivants : critique de son recours systématique au statut de victime (ainsi que de l’instrumentalisation qui va de pair), critique de l’idéologie intersectionnaliste qui caractérise les sorties publiques de l’intéressée, critique de la propension à qualifier tout le monde de raciste (notamment ceux qui sont à des années lumières de l’être), critique du recours aux tribunaux populaires au mépris des circuits légaux, critique de la censure, etc. Par la bande, je critique le féminisme de genre, lui préférant celui de l’Égalité. Enfin, il est bon de rappeler que Safia Nolin joue régulièrement la carte de la provocation (elle exhibe sa nudité, sa pilosité, etc.) et que ses sorties publiques ne font pas toujours dans la dentelle.  Ça n’excuse pas les abrutis qui la harcèlent, mais ça ne saurait soustraire ses idées et l’image qu’elle s’emploie à projeter à la critique et à l’humour, même salé. À lire pour aller plus loin : Contre le tribunal populaire

Ce billet illustré est dédié à ceux qui osent partager mon travail, le défendre, à ceux qui m’encouragent, ne serait-ce qu’en privé (ils ont été nombreux, apeurés, à retirer leurs commentaires publics suite au dernier caca nerveux de Bérard et de Gorlo). Aux amoureux de la liberté d’expression, de la saine confrontation des idées, de l’humour satirique, salé, salvateur et comme le disait Siné, «qui fait mal et ça fait du bien».

Quelques extras..

Le collabo

À l’extérieur de Montréal, personne ne connaît Frédéric «Naf Naf» Bérard. Et franchement, c’est pas une nécessité. Si c’est ton cas et que t’es curieux, tu peux toujours lire «Le caca nerveux de Bérard». Si comme moi t’aimerais bien que Nic Payne trouve un autre woke de service pour son (excellente) émission «Sociétés», écris lui donc. Parce qu’il y a quand même des limites à donner de la visibilité à pareil pédant. Moi, je peux plus le toffer. Je dégueule au timbre de sa voix.

Stéphane Charbonnier, dit Charb

Je voulais ici rendre hommage à Charb, homme de grand talent, dont les islamogauchistes relativisent aujourd’hui le meurtre (attentat à Charlie Hebdo, 2009). C’est à lui que j’ai emprunté le titre du présent billet. Charb était, à mon humble avis, le meilleur caricaturiste satirique de sa génération.

Quelques citations :

«Ça fait sûrement un peu pompeux, mais je préfère mourir debout que vivre à genoux»

«Je n’ai pas l’impression d’égorger quelqu’un avec un feutre»

«L’islamophobie n’est pas simplement un marché pour ceux qui font profession de la dénoncer, c’est un marché pour la presse qui la promeut»

«Bref, le problème, ce n’est ni le Coran ni la Bible, romans soporifiques, incohérents et mal écrits, mais le fidèle qui lit le Coran ou la Bible comme on lit la notice de montage d’une étagère Ikea»

«Le rire, c’est comme le cul, il y a toujours un curé autoproclamé pour tenter de vous imposer ses propres limites. L’amour dans le zizi, oui, mais pas dans les fesses»

Le twit qui twitte

Le dessin suivant est consacré au twit qui m’a inspiré le personnage de Riki. Jusqu’ici je ne l’avais pas nommé. Mais depuis qu’il s’est mis à propager mon nom civil dans la Gorlosphère, j’ai eu envie de me défouler.

Sébastien Rioux, donc. Quand je vais passer au bled, j’vais t’inviter à bien vouloir nous expliquer, à moi et mes enfants (que tu as côtoyé – quelle misère), pourquoi «j’ai basculé dans la fachosphère». C’est quoi le fascisme pour toi? Tant qu’à y être, c’est quoi le féminisme? L’anarchisme? Elle s’articule comment «ta» gauche»?  Mais surtout, tu seras bien gentil de m’expliquer pourquoi t’as exposé ma famille aux tarés sans scrupules qui sévissent dans la Gorlosphère. T’as pensé à ça, tête de scrotum mariné? Pas évident pour un vieux garçon sans lardons. Et tant qu’à t’offrir un paragraphe, dis-moi Seb, ça te file pas d’ulcères ton niveau d’honnêteté intellectuelle? Tes contradictions? T’as déjà lu plus de deux lignes à mes billets? Genre, sans t’arrêter à la première couille où au premier caca venu? En gambergeant un minimum? Au fait, carrément, t’as déjà lu un livre? Au complet? T’as déjà essayé de penser seul, librement? Sans ta meute?

Néo-raciste va! Je te soupçonne de croire toi même à tes conneries…

L’humour satirique et la caricature perçus par les cons

Mononc’ Serge? Cet être scabreux est un misogyne fini! Un incorrigible machiste!

Didier Super? Un islamophobe, grossophobe, misogyne, scatophile, grossier, etc. Un maudit français de France en plus…

Plume? Incorrigible droitard, capitaliste sauvage! Ennemi du peuple. Suppôt de Reagan.

Reiser? Cet horrible individu dépourvu de tabous cumule à lui seul tous les défauts du Système Solaire. Malheureusement, l’est déjà mort. Trop tard donc, pour le bûcher. Reste plus qu’à vandaliser sa sépulture…

Petit cours aux bien-pensants

Riss commit un jour le dessin qui suit. Immanquablement, il s’est pris un déversement de protestations et d’accusations.

Pour l’occasion, il fut pédagogue.

Luz aussi. À lire absolument.

Bérard, ce sinistre trou-de-cul (allez, n’ayons pas peur des mots, cet ergoteur suffisant m’a taxé de raciste et d’incarnation du mal) ridiculisait le fait que je me sois livré au même exercice pour expliquer ce foutu «meme» qui l’avait fait chier de travers… Plutôt que de mettre la Colombie à sec, cette tête mal remplie devrait sniffer de l’Imodium®.

Pour aller plus loin :
La caricature de Charlie Hebdo expliquée à ma mère
La caricature et le dessin de presse

Soyons charitables avec le Taquin

Terminons avec le «talentueux» maître du pamphlet humoristique, le roi de la fatwa woke.

Il fut un temps où j’appréciais le Taquin. J’ai suivi avec ravissement ses premiers pas, ses premiers balbutiements. C’était avant qu’il ne s’égare dans de sombres meutes «antifas» (toujours eu du mal à user de ce mot, antifa, tant il signifie aujourd’hui le contraire de ce qu’il prétend désigner). Gaspillage! On avait pourtant besoin de drilles comme lui pour servir autre chose que des jokes de couples.

Fred n’a pas répondu à mon invitation pour siffler une pinte. Soyons donc concis, pour l’aider : Ne pas être d’accord avec toi (Fabrice Vil, Will Prosper ou Maïté Labrecque Saganash) ne fait pas forcément de nous des «racistes».

Également, un article révélateur sur Fabrice Vil (celui dont on ne peut ni rire, ni prononcer le nom en raison de son épiderme) : Réparer le code.

★ Lecteurs, lectrices, MERCI d’être là. J’espère que ça t’a plu ou autrement que ça t’a apporté un petit quelque chose. Tu peux visiter ma page de «DONS» (t’y trouveras un aperçu de la valeur d’un copieux billet comme celui que je viens de t’offrir). ★