Du plus ancien au plus récent.
ANGLOMANIE (3 janvier)
À la limite, un p’tit «cool» ou un p’tit «fuck» par ci et par là me vont. Mais les «fucking», les «LOL», les «Oh my God pis les «nice», je peux pas les supporter. Je ne dois plus être assez «djeune». Je suis trop aigri, trop kétaine sans doute. À chaque fois que ça sort d’une gueule de francophone ça m’énerve. C’est que je trouve que nos sacres fessent tellement bien, que notre langue est si riche… Pourquoi se rabattre sur ces petites tendances à la con?
C’était mes premiers coups de crayon de l’année 2017. Sans me bercer d’illusions, je nous la souhaite bien bonne et vous épargne tous les détails du fiasco de 2016. Pour ma part, je renonce officiellement à l’ambition d’avoir le moindre impact sur le monde avec mes gribouillages. Par la même occasion, je vous annonce que mon égo d’artisse est superbement dégonflé, que faire l’unanimité c’est toujours pas mon truc et que je compte bien continuer à dessiner en égoïste, dans ma petite zone sale et obscure, au fond de ce délicieux cloaque d’anonymat qui sied si bien à ma santé mentale. L’humour noir, c’est la politesse du désespoir. Au plaisir!
Pour ceux qui les aiment bien, monsieur et madame Québec sont apparus (et morts) ici : Kwebek 3000 (BD)
Je les ai ressuscités ici, avec Stéphane Dion le sale roquet : Léthargie collective (BD)
Puis me suis immiscé dans la peau du bonhomme ici : La marge (BD)
Pour un grand total de 91 likes. Une chance que je les chie pour l’hygiène et que je ne carbure pas aux thumbs up!
BIENTÔT SUR VOS ÉCRANS (19 janvier)
L’ENTARTÉ (29 janvier)
DES CAVES QUI SE VALENT (30 janvier)
Des caves de gauche multiculturaliste gonflés à bloc par les médias qui nourrissent des épais d’extrême droite ça fait quoi?
Récemment ça a causé la mort d’innocents. De façon plus «aérienne», ça nous fait un Québec qui stagne, enclavé dans un Canada qui alimente le brasier, trop arrangé de voir les caves pis les épais s’entredéchirer. Une misérable province incapable de poursuivre son évolution naturelle dont la déconfessionnalisation des institutions publiques – notamment du système d’éducation – a été un jalon important. On a été court-circuité dans notre évolution.
Parler d’immigration et de laïcité? Laisse tomber. Cet bourbier devenait prévisible. Je parie qu’il doit y avoir des zinclusifs qui se sentent aujourd’hui confortés dans leur diagnostic de ce Québec malade. La tuerie de ce dimanche soir, ils n’ont rien à voir avec. Eux ils sont ouverts comme des vieilles putes. Les québécois, enfin ce qui en reste dans cette mer anglo-saxonne, sont racistes, islamophobes, nazis, adeptes d’épuration ethnique, des vampires assoiffés d’hémoglobine. Les journaleux Canadiens avaient raison, défendre son existence, sa nation, son peuple, son identité, c’est être xénophobe.
Dans le contexte mondial – avec le gros blond peroxydé, narcissique et fou-furieux des States, avec la fille du monstre français, la Le Pen nouvel emballage, et ses acolytes européens, les vrais fachos (contrairement à ce pauvre entarté de Bock-Côté) – il n’y a rien de bien exaltant en perspective. Tous les moineaux de la gauche régressive vont nous piailler de plus belle qu’on est méchants, qu’il faut s’excuser de vouloir exister, de vouloir baliser notre espace collectif même si, justement, c’est pour éviter qu’on ne s’entretue sur la base de différences aujourd’hui sacralisées et compartimentées. Parce que le communautarisme c’est open. Non, vraiment, l’individualisme ambiant, c’est la peste noire qui nous bouffe le cul.
J’ai pas mal l’impression qu’on va continuer à patauger là-dedans. C’est poche pour nos enfants. L’Occident restera amnésique quant aux quatre millions de musulmans tués par ses interventions cavalières et continuera à alourdir son bilan, nos débiles en manque d’émotions fortes continueront à cracher sur tout ce qui est trop basané, les islamistes vont continuer et à se faire exploser, ici comme au Proche-Orient, à recourir à un bouquin, un seul, pour justifier et encourager le mépris des femmes, des pédés, des mécréants, etc. Ah oui, et on peut aussi compter sur les chrétiens évangélistes pour nous faire chier et nous ramener à la préhistoire.
Flinguer des pauvres gens qui priaient peinards dans une mosquée ou lancer un camion poids lourd dans une foule Niçoise, peu importe de quel cerveau tordu l’initiative émane, ça demeure de la barbarie. L’humanité cumule les exploits et là, on semble sur une belle lancée. Fait chier.
Bien hâte de lire le dernier livre de Michel Onfray. Ça s’appelle Décadence. Il nous recommande de sombrer dans la dignité.
★ Lecteurs, lectrices, j’espère que ça t’a plu ou autrement que ça t’as apporté un petit quelque chose. Tu peux visiter ma page de «DONS» (t’y trouveras un aperçu (nivelé au plus bas) de la valeur d’un billet comme celui que je viens de t’offrir). T’as même le droit de m’encourager! ★