De la torture

août 8th, 2012
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De retour de l’Ancien-Monde.

Faudra attendre pour le dessin-reportage sur St-Gilles, bastion FN dans le Guard. Devant le manque d’intérêt du Journal Ensemble, je me suis tourné vers d’autres choses. Mais y’a de quoi faire : j’ai appris que là-bas, au Bar de La Poste, on met un jambon bien en vue  pour signaler aux arabes qu’ils sont en France… Pittoresque non? Ce sera pour la prochaine virée.

Concernant l’initiative «José reviens», c’est un peu pathétique. Les cyclistes, après avoir parcouru plus de 1000 km à travers la France jusqu’au parlement Européen de Strasbourg, histoire de ramener José Bové à la dissidence, ce sont vu répondre par SMS : « Désolé, je vous aurais accueilli avec plaisir mais il n’y plus de session au parlement. Amicalement, José ».

Le neuf? Et ben y’a ces nouveaux dessins. C’est en lisant le sublime roman historique L’homme qui aimait les chiens, de Leonardo Padura, que m’est venu l’inspiration pour ce que vous avez sous les yeux. La banderole représente des trous de cul d’hier et d’aujourd’hui. Je sais, je sais les absents sont nombreux : Mugabe, Mobutu, Pol Pot, Suarto…

Quoi? Comment ça, y’a pas Castro? Trouvez-pas qu’il y a assez de connards plus notoires que lui en Amérique latine? Álvaro Uribe Vélez (Colombie) et Otto Pérez Molina (Guatemala) par exemple… Seulement, ils ne sont pas de l’Arche du mal et, du coup, ils ont droit à moins de pub.

L’homme qui aimait les chiens
Leonardo Padura, René Solis (Traduction)
Roman (broché). Paru en 01/2011

En 2004, à la mort de sa femme, Iván, écrivain débutant et responsable d’un misérable cabinet vétérinaire de La Havane, revient sur sa rencontre en 1977 avec un homme mystérieux qui se promenait sur la plage avec deux lévriers barzoï. Après quelques conversations, « l’homme qui aimait les chiens » lui fait des confidences sur l’assassin de Trotski, Ramón Mercader, qu’il semble connaître intimement. Grâce à ces confidences, Iván reconstruit les trajectoires de Lev Davidovich Bronstein, appelé aussi Trotski, et de Ramón Mercader, connu aussi sous le nom de Jacques Mornard, et la façon dont ils sont devenus victime et bourreau de l’un des crimes les plus révélateurs du XXe siècle. Il suit ces deux itinéraires, à partir de l’exil de l’un et de l’enfance de l’autre, et leur rencontre à Mexico. Ces deux histoires prennent tout leur sens lorsque le Cubain y projette ses aventures privées et intellectuelles dans la Cuba contemporaine.
Leonardo Padura, dans une écriture puissante, fait, à travers des personnages ambigus et convaincants, l’histoire des conséquences du mensonge idéologique et de sa force de destruction sur l’utopie la plus importante du XXe siècle et de ses retombées actuelles dans la vie des individus, en particulier à Cuba.
Un très grand livre.

Leonardo PADURA est né à La Havane en 1955. Il est l’auteur du Palmier et l’Etoile, de Electre à La Havane, L’Automne à Cuba, Passé parfait, Mort d’un Chinois à La Havane, Vents de Carême, Adios Hemingway et Les Brumes du passé, parus aux Editions Métailié. Il a reçu les prix Hammett et Café Gijon.

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