Dernières merdes (grosso modo septembre/octobre 2016)

novembre 5th, 2016
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Note : les dessins manquants sont le fait de la censure dont j’ai été l’objet au Journal Le Québécois. Ça me fait encore trop suer pour les réinstaller.

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La UNE : Le Freak show – 9 octobre 2016

D’un côté, l’imprévisible monstre blond et de l’autre, la belliqueuse oligarque blonde. Du monstre au bronzage digne d’une merguez, Noam Chomsky affirmait récemment qu’il constituait, ni plus ni moins, une menace pour l’espèce humaine. Pas de mal à croire qu’il l’est aussi pour nombre d’autres organismes, quelque soit leur règne biologique. En face, on n’est pas vraiment rassuré de voir la Goldman Sachs, la Sillicone Valley, Hollywood et tout ce qui «bling» se précipiter pour financer l’épouse du turgescent «Slick Willie», initiateur, entre autres exploits, de la dérive carcérale de son pays.

Ensuite, en ordre chronologique :

Trudeau à vol d’oiseau – 29 septembre 2016

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Djustine, le politicien le plus populaire au Québec. Vraiment pas de quoi pavaner… Le PQ s’offrira-t-il son Trudeau? – Je pensais à Cloutier…

Faut qu’on se parle? Vraiment? – 11 octobre

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Je n’ai pas la prétention d’être particulièrement brillant ni dotée d’une sagesse particulière. Mais voilà, je réponds à l’appel de l’initiative «Faut qu’on se parle» sans me restreindre aux 140 caractères auxquels on est contraint sur le web. Rappelons d’abord que l’une de nos plaies nationales, c’est la division, notamment chez les indépendantistes et plus encore chez ceux de gauche, grosso modo ma famille. Or si les cinq moineaux à l’origine du projet tiennent à être crédibles, ils auraient intérêt à apporter quelques changements à leur démarche. Nous y gagnerions assurément tous car l’idée de base est loin d’être mauvaise.

Jean-François Lisée, lors de son discours de victoire, relevait une citation de Jean-Martin Aussant : «Pour intéresser les jeunes, il faut être intéressant». J’ajouterais que pour y parvenir, les cinq, du moins avec les ambitions qui sont les leurs, n’avaient certainement pas besoin d’opérer un tri aussi étrangement sélectif des enjeux d’intérêt. Me semblent également nuisibles : les procès d’intention et la «disqualification» de pans entiers de la population.

Première chose qui gosse : la procédure. Roméo Bouchard, toujours au front pour qu’aux peuples soit redonnée la parole, fut l’un des premier à y voir un truc quelque peu foireux. C’est lui qui, après s’être lâché sur Facebook, a attiré mon attention sur cet article de Pierrot Péladeau, chercheur et conseil en informatique, intitulé «’Faut qu’on se parle’ mieux que ça!» Je vous le recommande.

Autre poil à gratter : le tri des enjeux d’intérêt. Exit la langue française, les femmes (soit la moitié de la population), les LGBT, la laïcité et j’en passe. Pas très gourmand non plus en matière d’environnement. Peut-être qu’avec une sixième tête d’affiche, un biologiste… Et pourquoi pas une septième? Une lesbienne, question de garder équilibré le sexe-ratio pour la photo… Nos cinq amis m’ont l’air d’avoir zappé pas mal de questions quand ils nous ont bricolé leur petite affaire. Et en pleine campagne à la chefferie péquiste s’il-vous-plaît. Drôle de timing.

Enfin, le 2ème «constat» des cinq sur la question de l’indépendance n’en est pas un : La stratégie identitaire repousse certaines communautés à coup de charte des valeurs et participe à créer une division artificielle entre “eux” et “nous”.

Contrairement aux faits et chiffres, forts pertinents, que nos cinq lascars proposent quant à la discrimination raciale, ces derniers propos relèvent du procès d’intention. Une prise de position qui sape la crédibilité de l’intention mise de l’avant par le groupe, à savoir nouer le dialogue avec les citoyens et prendre acte des malaises et des irritants. Or les intrusions religieuses ainsi que l’intolérance (homophobe ou misogyne) et l’obscurantisme scientifique qui en émanent irritent et interpellent au Québec. En témoigne l’appui manifeste d’une majorité des Québécois à la mal nommée Charte des valeurs. Il n’y a plus qu’un pas pour que fusent les insupportables quolibets constamment vociférés par la gauche régressive, véritables affronts à l’intelligence et, bien souvent inconsciemment, mépris de la populace : «raciste, islamophobe, identitaire, nationaliste ethnique, etc.»

Ce faux constat du groupe tourne en dérision des personnalités intellectuelles remarquables, dont Guy Rocher (qui inscrivait avec brio le projet de laïcité dans l’histoire et l’évolution du Québec moderne), les signataires du manifeste pour un Québec laïque et pluraliste et bien d’autres individus notoires, dont certains, carrément héroïques. On peut certes questionner la gestion foireuse du dossier de la laïcité par la gang de Marois, mais présenter les choses ainsi est d’une malhonnêteté intellectuelle navrante.

Génial et inspirant à plein d’autres niveaux, Gabriel Nadeau Dubois ne manque jamais de me consterner sur la question de la laïcité, car forcément il y a beaucoup de ce garçon derrière le procès d’intention adressé aux «non-inclusifs». On connaît ses sorties sur le sujet et on sait qu’elles s’inscrivent dans les vieilles fixations d’une clique d’indépendantistes tièdes logeant chez Québec Solidaire. Aussant me déçoit aussi pour avoir souscrit à cela. Je ne savait pas trop où il se situait sur cet enjeu. Mais en regard d’un tel fouillis, peut-on réellement déduire que c’est là qu’il se campe? Comment ces «têtes d’affiche» indépendantistes ont-elles pu avaliser de telles lacunes et de telles énormités dans l’espoir de rassembler la Nation Québécoise?

L’effet Lisée – 14 0ctobre 2016

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Je ne vais pas bouder mon plaisir. Lisée a fait faire Couillard dans son froc. Celui qui se présentait comme un premier ministre «bon père de famille» nous a chié l’artillerie lourde du PLQ : la peur.

J’aimerais bien qu’on s’extirpe au plus criss du Canada. Histoire qu’on puisse se chicaner entre nous, comme toutes les Nations du monde, sans être constamment court-circuités par le paternalisme Canayien. Ben voilà, Lisée a gagné. Il nous a servi un discours de victoire solide, il a répondu aux putrides salves Libérales avec dignité et déjà, il a tendu la main à QS – qui s’est empressé de la lui refuser.

Pour ceux qui en doutaient encore, être une pépinière à conneries n’est pas une exclusivité de la droite. Je suis consterné de constater l’éparpillement d’une partie de la gauche dont les prétendues ambitions démocratiques sont nappées de dogmatisme orange. Ça m’attriste de voir tout cet enthousiasme s’engouffrer dans un processus – Faut qu’on se parle – dont la légitimité et l’issue demeurent floues. De l’imodium pour Couillard. Il aurait pu en être autrement, dommage…

Toujours est-il que, jusqu’ici, lorsque le nouveau chef du PQ ouvre la yeule, on a moins envie de se cacher que lorsque Péladeau ou Marois s’y adonnaient (oui je sais, on peut allonger la liste). On a enfin lâché le niveau de la moquette et la suite risque d’être intéressante.

Les fossoyeurs (prise 2) – 18 octobre

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Dessin publié en décembre dernier. Mère Thérésa David et Amir Gandhi, auxquels j’aurais pu y ajouter la sasquatch à vibrisses de Montréal et Pierre Fortin, le vert batracien (qui ne disent pourtant pas que des âneries, là n’est pas mon propos). J’espère que leurs militants leur chaufferont les fesses. Il y a des limites à «l’ambiguïté nationale», à la mauvaise foi et aux vieilles manières politiciennes.

Les pointes de Brie – 20 octobre 2016

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Les évènements récents m’ayant bien secoué, toutes ces histoires de libidineux se déchaînant sur les femmes, j’aurais bien voulu pondre un dessin de circonstance, m’exprimer là-dessus, gribouiller un coup. Étant un peu à court de temps, j’ai pensé à ce «vieux» dessin de lionne, victime de la domination masculine. Je l’ai concocté dans le cadre d’un projet qui peine à trouver preneur et qui poireautait sur mon ordi. Ben voilà, Les pointes de Brie font leur entrée au Journal Le Québécois. De bons mots présentés sous l’angle d’un bestiaire façon Aprilus.

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Qui c’est Albert Brie?

Écrivain et humoriste québécois. Il a participé comme scripteur francophone à plusieurs médias. Il est notamment connu comme auteur d’aphorismes humoristiques et philosophiques salués par ses pairs. Albert est décédé le 27 octobre 2015 à l’âge de 89 ans.

« Un écrivain prodigieux, à mettre quelque part entre le vieux Montaigne et le jeune La Bruyère » ­- Jean Marcel

« Ses pensées précises et fines ont éclairé des générations de lecteurs. Ses traits, il les décoche en quelques mots qui lui suffisent à cerner une idée, une impression, un sentiment.  » – Jean François Nadeau

« Si tous ceux qui parlent pesaient leurs mots, comme l’air serait léger ! » – Albert Brie

« La plupart des grands hommes sont considérés comme des lumières seulement quand ils sont éteints et les morts sont enterrés deux fois, sous la terre et sous les éloges ! » – Albert Brie

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Pendant qu’Aussant, GND et leurs namis solidaires font les malins, la tête bien enfouie dans leurs p’tites villosités intestinales bien à eux et à eux seuls, pendant que les mœurs libidineux de certains désaxés dégoulinent sur les unes de tous les quotidiens, alors que la persistance de l’anachronique machisme façon mononcles indigne à qui mieux mieux, force est de constater que la domination masculine irrite moins la gauche régressive lorsqu’elle est religieuse (j’insiste sur le «régressif» car la gauche ne saurait se résumer à ces marioles). On connaît le résultat. Faudra bien l’assumer un jour.

» (…) le glissement marqué vers des positions de droite d’une partie de la population ne résulte pas d’une islamophobie qui serait intrinsèque au Québec et qui remonterait à l’orientalisme. Elle résulte en partie du fait que les courants progressistes n’apportent pas de réponses satisfaisantes et réalistes aux défis posées par la montée des courants religieux conservateurs, fortement imprégnés de la pensée islamiste. » – Rachad Antonius

À lire : Une critique de l’islamophobie contre-productive par Rachad Antonius – Professeur à l’UQAM

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Chez les juifs orthodoxes, la femme n’a pas le droit de demander le divorce. C’est la bite qui décide. On peut le dire? En parler? Moquer cette énième aberration religieuse?

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Quand on parle d’incapacité à prendre la mesure d’un problème…

Charkaoui, le justicier de l’anti-islamophobie, il est pas assez taré vous pensez? Il sort d’une boîte à surprise? Un fou furieux qui s’imagine parler au nom de tous les musulmans… Eh! Les régressifs, faut arrêter de lui dérouler le tapis rouge, faut arrêter de lui donner des munitions, de faire croire que les musulmans constituent un bloc monolithique, que les québécois sont tous de sales fachos… Mon pote et ancien collègue, Abdel, musulman et pratiquant d’origine Algérienne, il se sent pas spécialement interpellé par un débile comme Charkaoui. Son islam il le pratique comme tous ces cathos du pays qui vont à l’église seulement à Noël, «parce que c’est beau», avec quelques restrictions alimentaires en plus. C’est sont truc à lui. Il veut pas y convertir l’humanité. À des années lumières de Charkaoui. Et pourtant, les stepettes régressives, le clientélisme électoral malsain des Libéraux et la polarisation qu’ils induisent lui promettent des emmerdes et des crachats. Les gens, il faut les écouter avant que ça chie, calice!

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Et pourtant, elle tourne disait Galilée aux inquisiteurs… Prenons ensemble la mesure de la grande sagesse de Régressopanda :

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Y’en aura pas d’facile! – 30 octobre 2016

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Les populations mondiales de vertébrés ont diminué de près de 60% au cours des 40 dernières années, selon ce qui se dégage du rapport «Planète Vivante 2016» du Fonds mondial pour la nature. Il s’agit de la sa sixième grande crise d’extinction massive que connaît la biodiversité avec, cette fois, dans l’ignoble rôle du cancer, l’Homo sapiens. Les grosses bêtes et celles qui sont hyper-spécialisées, donc moins «adaptables», sont généralement les premières à être éjectées par l’homme. Si chaque disparition est une tragédie, l’éventualité d’être témoin de celle des grands primates m’attriste particulièrement. Les orangs-outans, victimes de la culture de palmistes, de la sylviculture industrielle et du braconnage, seront sans doute les premiers à être rayés du globe. Du côté de l’Afrique, ils devraient être suivis des gorilles, déjà dévastés par des épidémies d’Ebola. Certaines populations de chimpanzés, affligés de malformations congénitales et contraintes de devenir nocturnes, en sont déjà réduites à vivre comme des réfugiés, grappillant des épis de maïs assaisonnés de pesticides.

Un rapport du Programme des Nations Unies datant de 2003 prédisait qu’en 2030 ne subsisterait que 10% de l’habitat des grands singes en Afrique contre 1% en Asie. L’habitat étant intimement lié à la survie des espèces, on peut donc déduire qu’en 2050 il risque fort de ne plus y avoir de grands singes sur la planète.

Pour détendre l’atmosphère, je vous réchauffe un dessin de Barette (concocté il y a quelques mois) qui était passé relativement inaperçu. Si vous l’ignoriez, le jadis adipeux Barette c’est notre Brigitte Bardot à nous.

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Envie de chialer un coup? De prendre la mesure de la tragédie qui se joue présentement? Le film Green de Patrick Rouxel est à voir. Ça vous passera l’envie de manger du Nutella gorgé d’huile de palme. Voici le lien sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=-WNgoqBGw4Y

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Vous connaissez le Great Ape Project (GAP)? C’est un livre (auquel ont collaboré Jane Goodall et Richard Dawkins ainsi qu’une trentaine d’auteurs) mais aussi une organisation internationale de primatologues, de psychologues, de spécialistes de l’éthique et d’autres experts qui préconisent une « déclaration des droits des grands singes » de l’Organisation des Nations unies afin que soient conférés des droits fondamentaux juridiques aux grands singes non-humains comme les chimpanzés, les bonobos, les gorilles et les orang-outans. Les droits proposés sont le droit à vivre, la protection de la liberté individuelle et l’interdiction de la torture. L’organisation surveille également l’activité individuelle des grands singes aux États-Unis grâce à un programme de recensement. Une fois que ces droits seront établis, GAP compte exiger la libération des grands singes en captivité. Certain me diront que les droits revendiqués pour les grands singes devraient être étendus aux cétacés et pourquoi pas à l’ensemble de la biosphère… Le progrès progresse pas à pas et généralement il ne se presse pas. Rien n’étant acquis indéfiniment, parfois, ce connard de progrès fait marche arrière. Peut-être vaut-il mieux ne pas être trop gourmand et commencer par là.

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Vide de stars – 1er novembre 2016

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Avec un super texte que Gérald Côté nous avait pondu, à nous, les quelques excités ruraux qui voulions démarrer une revue satirique québécoise dénommée Tabarnak!

Je trouvais que c’était le temps de le partager, dans la foulée du carnaval de l’ADISQ.

Gérald Côté est un auteur et ethnomusicologue québécois connu pour ses écrits touchant la diversité culturelle en rapport avec la musique. Il a, entre autre, commis le livre Jazz vu de l’intérieur, lequel retrace l’itinéraire ethnoculturel de ce style de musique qui compte parmi les plus marquants du XXe siècle. Il y donne donc une vision anthropologique et esthétique plutôt qu’historique de la musique afro-américaine, dont le jazz constitue une des formes les plus achevées. Le truc de Gérald, notamment dans le cadre de ce dernier bouquin, c’est de replacer les styles musicaux dans leurs contextes en prêtant une attention particulière aux dimensions sociale et culturelle des crises africaines-américaines. Le tout sans jamais perdre de vue la mécanique de diffusion instaurée par l’industrie américaine du divertissement (ce qui contribue à rendre lumineux le petit texte qui suit).

VIDE DE STARS

On s’est créé un monde qui pue la star. Les tapis rouges et les flashs caméra nous pètent en plein dans le ventre de nos envies. On aime les stars qui font de la cuisine, celles qui font du sport, celles qui magasinent en nous chantant la pom, pom, pom et qui parlent et parlent et parlent d’eux, pis d’eux et pis encore, hier, aujourd’hui et demain. On veut voir toutes les facettes de leurs déguisements sociaux en 3 Démesures. On veut savoir ce que mangent leurs chiens pour que leurs poils restent fluos, connaître le coiffeur vedette de leur poisson rouge, la marque de dentifrice de leur perroquet acheté en Indonésie. On nous gave comme des oies de ces oiseaux à complaisances lumineuses qui ont appris à nous vendre de tout et de rien avec des sourires artistiques qui cachent leur cachet. De l’autre côté du miroir, on a des gens qui vivent par procuration, tout de travers au travers d’eux. On a des gens qui achètent des revues étalant sur une page complète le malheur dramatique de leurs stars préférées alors que sur la page d’à côté, on les voit en bikinis en train de se baigner dans une mer de séduction sur un bateau de rêve en couleur. On nous exhibe leurs enfants malades avec des larmes qui font des plongeons avec vrille arrière sur leurs faux cils. On nous montre leurs grands-pères aux lunettes en vente deux pour une alors qu’ils sont assis dans leurs nouveaux chars pleins de bonnes conduites à vendre deux pour une aussi. Toute leur décoration intérieure nous est livrée comme un modèle à suivre pourvu qu’on regarde les pubs insignifiantes aux décors fastueux qui s’installent dans nos esprits avant et après l’absence de contenu de leur belle émission. Leur authenticité pleine de vérités reluisantes comme du papier ciré compétitionnent avec l’armada des paroles bibliques. Comme des aliments-saucisses biologiques, plus ils sont vrais, plus on en mange. On en veut, on en suce la moelle jusqu’au remplissage de nos cerveaux vides et jusqu’à ce que leur vanité nous coule par les oreilles et entre les dents. Après on les regarde encore pis encore se vendre en se ventant tout en restant humbles et humains comme des dieux. Mais en face du théâtre social de cette grandiloquente humilité bien calculée se tient toujours la scène de l’exubérance plastifiée où la vente de billets garantit la survie de ces étoiles vivant heureuses pour nous tous, à notre place parce qu’elles sont si bonnes et si contentes quand on les regarde en plein dans le nombril. Ah! les stars, elles sont aux restaurants, elles viennent dans nos salons, elles marchent même sur la rue avec le linge que nous devrions mettre tout en faisant ce que nous devrions faire pour devenir, elles, une fois pour toutes. Elles sont de toutes les causes pourvu qu’on l’écrive sur des panneaux lumineux qui les font briller jusqu’à l’éclipse de tout ce qui vient se mettre en travers de leur égo inégalé. Ah! Si nous ne les avions pas, nous ne pourrions pas être nous-mêmes. On les a dans la tête et dans le corps jusqu’à l’oubli de nos vies ordinaires, trop ordinaires pour être nous-même.

Ciao!

★ Lecteurs, lectrices, j’espère que ça t’a plu ou autrement que ça t’as apporté un petit quelque chose. Tu peux visiter ma page de «DONS» (t’y trouveras un aperçu (nivelé au plus bas) de la valeur d’un billet comme celui que je viens de t’offrir). T’as même le droit de m’encourager!

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