M’inscrire à Facebook, voilà une chose qui me répugnait…
Ce méga-truc, infesté de pubs, désapprenant comment lire posément et exacerbant les névroses… Je m’y suis pourtant résigné, croyant pouvoir y promouvoir mes barbos. Mais pour ce que ça peut ben changer… Mes petits dessins, noyés dans une mer de nounoursses et de bébés jouflus, ne génèrent que d’anémiques réactions.
Des fois chu un peu découragé et entre mes oreilles bourdonnent trois tounes : «La vie d’artiste» de Ferré, «Tout le monde se crisse de Mononc’ Serge» du délicieusement vulgaire Serge Robert et «Midlife crisis» de Faith No More, car à presque 39 balais, je patauge pile dedans, semble-t-il. Un vieil ado attardé, anar’ rural et dis-fonctionnel.
N’empêche, Faissebouc, je peux toujours y piocher des nouvelles de Siné et me fendre la poire avec Hara Kiri et les athées ricains et décomplexés de la Richard Dawkins foundation.