Aprilus (re)met la table
Xavier Camus et son copain l’Anarcho Panda, bien qu’ils se prétendent philosophes, sont incapables de penser les évènements. Ils préfèrent diffamer, salir, bricoler des captures d’écran, sans jamais oser questionner ceux qu’ils beurrent de marde. Ces idéologues intersectionnalistes appellent ça de la «pédagogie». S’imaginant preux chevaliers, ils refusent pourtant de croiser le fer, de débattre et de confronter leurs idées. Ils marinent dans leurs petites certitudes. Du jus de chaussette sécurisée. Camus, dernièrement, nous a fait de la découpe sur un entretien de Falardeau pour en tirer un «meme». Aucun scrupule à amputer une réflexion salvatrice mettant dos à dos les petits fachos et les bobos de son espèce. Après le moulinage Camusien, seul reste la dimension fachoïde. Isolée, elle devient une généralité, une menace tenace, un verdict, une sentence.
Même subtilité avec l’une de ses tête de turc préféré, le fondateur de l’Union Paysanne, Roméo Bouchard. Camus glane d’abord des merdes (sur Atalante ou la Meute, des regroupements de ploucs tous fichés par les flics), nous chie une mosaïque de haine concentrée, colle ça à un post de Bouchard (une carte des résultats électoraux zoomant Montréal flanquée d’une métaphore – «le cancer qui ronge le Québec») et fait tourner la chose via ses meutes de racialistes décérébrés. Panda emboîte le pas, puis misérablement, alors que sont décelées les maladresses de l’odieux montage, il se ravise et le retire de son mur. Le plantigrade, jamais ne s’excusera. Pour essayer d’avoir l’air un peu moins cave, Camus s’est alors lâché sur son blog, avec le petit air professoral qu’on lui connaît. Ce petit air de con. Et à la mode de chez lui, la mode trou-de-cul, il nous a enligné ses dernières captures d’écran, toutes soigneusement sorties de leurs contextes. Tremblez les «ethniques», le Québec fourmille de racistes qui crient au droit du sang, les québécois vous veulent du mal et plus particulièrement Roméo Bouchard, cet intraitable mangeur de basanés.
Ta-bar-nak! Même si certains propos «énervés» avaient été lancés sur le fil de Monsieur Bouchard, ça t’es pas venu à l’esprit, prétendu philosophe, de penser la chose? C’est pourtant simple Camus. Tu te dis «pourquoi». T’as des réponses en usant de perspectives historiques et sociologiques. Et si tes fantasmes n’ont pas complètement abîmé ce qui te reste d’encéphale, tu comprendras que tu y es peut-être pour quelque chose, toi et ton fan club d’hystériques pyromanes multiculturalistes. T’es pas un progressiste, t’es un trou de cul qui voudrait voir régner l’autocensure. Tu sers de porte-voix aux plus tordus, tu caricaturises les immigrants, tu méprises le peuple, tu chies sur notre histoire, tu nies des décennies de sournoiseries fédéralistes. Tu te vautres dans l’infamie.
Dis Camus, derrière tes barniques de campus étasuniens, tes rétines, quand elles contemplent la prédominance du «rouge PLC» sur l’Île de Montréal, y’a pas un contact qui se fait sous ta coquille? Ça te donne pas envie de penser? Eh ben tu vois, comme QS, tu ne sers à rien d’autre qu’à pourrir le climat, à racialiser, à mettre des conditions, à nous disperser, à nous compartimenter, à nous désunir. Vas-y donc débattre, confronter tes idées, sors de ton trou à marde sécurisé. Rend public ton fil Facebook. Tiens, ce serait drôle, va donc jaser avec mon pote Dujardin! Ouuuh la tripotée que ça te ferait! Mieux, sors du monde virtuel et ose rencontrer Monsieur Bouchard, frotte toi à son immense vécu, à sa culture, à son intelligence, à sa liberté. Me semble te voir à son âge; sec, aigri, vénéneux, toujours avec ta tête d’œuf…
Fort à propos, Simon Jodoin lançait cette semaine : «Il m’arrive de me demander ce que ça aurait donné comme effet si Michel Chartrand avait eu un compte Twitter ou une page Facebook. Le Mile End aurait sans doute implosé». En effet.
Faudra pas croire, poignée de lecteurs, que je suis ravis d’aller brasser la marde du côté de cette paire de cons, Panda et Camus. De par leurs pratiques, ils sont flippants. Du fond de leur caniveau, ils cherchent à faire taire quiconque ne pense pas comme eux. Pousser le bouchon au Journal Le Québécois m’a valu d’être tassé. Censuré, puis expulsé, comme un vulgaire point noir. Depuis que Carlos Mosti a vidé les corbeilles de son journal, mon site ressemble à du gruyère, plein de trous que j’ai pas le temps de combler. Car je ne suis qu’un p’tit monsieur, un père, le chum d’une vaillante (une immigrée, eh oui), un type qui mène 2 jobs à la fois pour arriver, un gars ordinaire qui vient de se faire arracher deux dents et qui s’acharne à dessiner dans la marge. Un simple citoyen. Ils auront beau jeu, avec leurs bonzes comme Paul Cliche, à me faire passer, ainsi que mes collaborateurs, pour des scatophiles, des racistes, des êtres «méchants» (comme dirait l’insignifiant Seb «Riki» Rioux, vecteur régional des fabulations camusiennes). Astie… Alors que j’ai une attirance spontanée, viscérale même, pour quiconque débarque au Québec. Chaque semaine je contribue à franciser des immigrants, avec tout mon cœur, tout mon respect, avec une insatiable curiosité et le désir ardent de faire aimer mon peuple et mon pays conquis. Allez-y les couillons, salissez-nous, il en restera toujours quelque chose. Ça vous l’avez compris.
En attendant que quelqu’un doté de reins solides colle un procès ou refile une brouette d’Imodium® à ce voyou, le philosophe FRANÇOIS DOYON va lui réchauffer quelques plats et notre ami DANIEL LAPRÈS un petit amuse-gueule. Les paroles de Jean-Baptiste Proulx (1897), nous préviennent cependant que la glotte à marde Camusienne ne risque pas de s’arrêter demain : « Réfuter, c’est inutile et impossible. Inutile, parce que l’on ne peut convaincre le parti-pris, persuader la passion, raisonner la légèreté ; si vous démontrez avec évidence que vous avez raison, l’adversaire se met sur un autre pied et, pour se venger d’avoir eu tort, déblatère davantage.»
LAPRÈS offre l’amuse-gueule
Il y a des sombres crétins à la langue sale comme Xavier Camus dans toutes les périodes de l’histoire.
Au Québec à la fin des années 1890, il y avait notamment Jules-Paul Tardivel, un fanatique idéologue maladivement bigot et ultra-délirant mais qui, comme le sombre crétin Xavier Camus de nos jours, allait dans le même sens que les bien-pensants et la classe dominante de l’époque.
Tardivel voyait des francs-maçons et anticatholiques partout, au point de se couvrir lui-même de ridicule. Xavier Camus voit des « islamophobes » et de l’« extrême-droite » partout, et il devient de plus en plus l’objet de la risée générale.
La seule nuance entre les deux était que Tardivel était intelligent et cultivé, que sa plume avait une verve indéniable, tout cela n’étant manifestement pas le cas avec le mal nommé Camus dont les écrits confinent à la niaiserie monomaniaque et sont d’une pauvreté de style qui fait de ses élucubrations une lecture atrocement pénible.
La description de Tardivel dans ce poème du journaliste et patriote Rémi Tremblay (1847-1926) ressemble à s’y méprendre à celle du monomaniaque de la chasse aux sorcières et mythomane obsessionnel qu’est Xavier Joseph McCarthy Camus.
C’est donc tiré du poème, fort adéquatement titré, « L’Inquisition moderne ». Voyez combien le portrait est tout à fait ressemblant :
J’ai souvent remarqué des toqués à système,
J’ai vu des abrutis, des marchands d’anathèmes,
Des nimbes bifurquant des fronts prédestinés ;
Mais, parmi les crétins et les illuminés
Que m’a fait côtoyer la lutte pour la vie,
Je n’ai pas rencontré d’âme plus asservie
À l’idée absorbante et fixe d’un projet
Impossible ou méchant, que celle qui logeait
Sous le crâne épaissi de ce visionnaire
Aspirant à l’honneur d’être tortionnaire.
(…) La charité pour lui consistait à sévir
Contre tout citoyen refusant de servir
Les caprices pervers de son absolutisme.
Si quelqu’un s’insurgeait contre le despotisme,
Il le jetait en proie à l’exécration
Des pleutres subissant sa domination.
(…) La plupart estimaient que ses propos infâmes
Étaient un sot moyen de combattre l’erreur.
Mais, voulant à tout prix régner par la terreur,
Il n’en faisait pas moins, malgré les remontrances,
À ses contradicteurs des procès de tendances.
Il n’employait jamais la persuasion
Et lançait l’anathème à profusion.
(…) Sitôt qu’il l’avait dit, une meute enragée
Aboyait aux talons de ceux qu’il désignait,
Hurlait, cherchait à mordre, écumait, puis geignait
Quand les moins endurants calmaient à coups de trique
Les trop bruyants accès de sa rage hystérique.
Rémi Tremblay
dans « Aux chevaliers du noeud coulant », p. 137-141.
Il faut aussi noter que Xavier Camus a une autre chose en commun avec Tardivel. Comme ce dernier, Camus a parmi ses obsessions celle de cibler les femmes qui osent s’ériger contre la misogynie religieuse.
Par exemple, Tardivel s’est acharné en calomnies contre la magnifique Robertine Barry, journaliste qui revendiquait le respect de l’égalité homme-femme dès les années 1890, tout comme de nos jours le bigot fanatisé et sombre crétin Camus s’acharne à diffamer une Djemila Benhabib, Nadia El-Mabrouk et toute autre femme qui tient tête au joug anti-femmes de mouvances religieuses.
D’ailleurs, il était platement prévisible que dès qu’Ensaf Haidar, courageuse et digne épouse de Raif Badawi, s’est mise à dire ce qu’elle pense sur la laïcité et le voile de la soumission des femmes, le misogyne enragé Camus, ne pouvant supporter la libre parole d’une femme opposée à la bigoterie religieuse, s’est dépêché à l’associer avec « l’extrêêême-drouâââttte » et le racisme. Eh oui, il a été assez crétin pour ça… ce qui n’avait toutefois rien d’étonnant.
https://www.pulaval.com/produit/aux-chevaliers-du-noeud-coulant-poemes-et-chanson
DOYON réchauffe les plats
La plupart des hommes sont dépourvus de conscience morale en matière intellectuelle. L’Inspecteur Camus et Anarchopanda sont deux spectaculaires confirmations de cet adage nietzschéen. En 2017, j’avais dénoncé l’imposture de l’Inspecteur Camus, de même que son irrépressible manie le poussant à salir des gens, en portant plainte à l’Ombudsman de Radio-Canada. L’un de leurs journalistes citait le petit inquisiteur comme une référence crédible sur l’extrême-droite. La Tour du Mensonge a rejeté ma plainte malgré l’évidence manifeste de l’incompétence scientifique du personnage et de son absence de tout titre de créances, voire de son ignorance en ce domaine, de même que de ses fallacieuses affirmations qui nuisent injustement à des réputations, et qui, de surcroît, sont fortement susceptibles d’être sujettes à poursuites judiciaires.
Plus de deux ans plus tard, de nombreuses personnes persistent à accorder à ce sinistre policier une légitimité nettement imméritée qui ne repose sur rien. Celui qui dit faire « seulement de la pédagogie » sur son blogue traîne inlassablement des gens dans la boue. Chaque semaine, il cloue de nouvelles personnes a son cyber-pilori facebookien. Il multiplie des procès d’intention infamants ; déclare « slamophobes » les propos tenus dans un colloque avant que celui-ci ai eu lieu; écrit des « comptes-rendus » en se basant sur le témoignage biaisé de deux ou trois personnes proches de lui; persiste dans le mensonge lorsque plusieurs personnes réfutent les rumeurs qu’il rapporte dans ses « comptes-rendus »; tire des conclusions sur la base de quelques photos et de quelques captures d’écran (qui sont souvent retouchées); critique des livres et des textes qu’il avoue ne pas avoir lus («je ne vais pas lire sa critique »). L’Inquisiteur enseignant n’est certes pas un bon modèle pour ses élèves. Vous vous rappelez son billet intitulé « Un prédateur sexuel parmi les chefs de La Meute » où il compare un homme à un prédateur sexuel sur la base de quelques captures d’écran? La Meute rassemble un troupeau d’imbéciles ignares et haineux, certes, mais est-ce une raison pour se permettre autant de malpropreté?
Quand va-t-il s’excuser auprès des personnes qu’il a injustement salies? Xavier Camus a déjà écrit qu’il s’il avait vraiment diffamé, il aurait été poursuivi en justice. Cet homme proche de Québec Solidaire ne sait-il pas qu’une poursuite en diffamation est très coûteuse et que ce n’est pas tout le monde qui en a les moyens? Xavier Camus n’a pas d’autre autorité que celle qu’il se confère par arrogance.
Et ça continue. En octobre 2019 l’Inspecteur a exposé Roméo Bouchard au mépris public, en publiant sur Facebook un nouveau montage malhonnête, un collage de captures d’écran qui ne retient que des commentaires hostiles de différentes provenances. La peluche Anarchopanda, a relayé la fabrication sans que la bourrure qui lui sert de cerveau se pose trop de questions.
Dans ce contexte, Aprilus et moi-même jugeons utile de republier notre diagnostic sur la perversité de l’action nuisible de ce lâche caché derrière son écran, de ce pleutre qui, en plus d’attiser avec ses propos incendiaires des tensions sociales et interculturelles, détruit des réputations en leur accolant à tort et à travers des étiquettes infamantes et des épithètes controversées. Suit ensuite mon célèbre florilège d’atrocités excrétées par le Panda. Pour qu’on sache que ces deux profs de philo, enivrés par la futile gloriole des médias sociaux, ne font que péter dans l’eau.
Voici donc un article sur les méthodes du mal nommé Camus. C’était dans le journal Le Québécois, quelque part en 2017. Cet article n’était pas sur mon site car à l’époque où je sévissais chez Mosti, aprilus.com n’était plus qu’une sorte de mémoire externe. Un entrepôt en cas d’inondation… J’avais probablement dû oublier d’y ranger ce texte sur Camus. Heureusement Doyon l’avait conservé. – Aprilus
Les dérapages sophistiques de l’Inspecteur Camus
L’Inspecteur Camus semble obsédé par la critique de l’islamisme, qu’il tente d’amalgamer à l’extrême droite avec un acharnement démentiel. Écrire sur cet enseignant en philosophie en manque de travail (?) et d’attention me répugne, car ses textes m’inspirent une répulsion qui transcende les mots, mais rester silencieux devant les dérapages sophistiques de ce collègue égaré serait déshonorer ma profession et trahir mon amour de la rigueur et de la philosophie.
Le présent texte présente les plus graves vices logiques de la pensée de l’Inspecteur Camus. Je l’ai écrit en espérant que l’Inspecteur puisse prendre conscience de ses erreurs et s’améliorer, et afin que ses élèves puissent comprendre que la logique putride de leur enseignant n’est pas celle de tous les professeurs de philosophie au collégial.
Le préjugé
Sur son blogue, l’Inspecteur Camus écrit :
« Mme Benhabib s’est fait connaître en 2009 par son premier essai, Ma vie à contre-Coran. Elle y annonçait déjà ses couleurs de troll anti-islam ».
Lisons maintenant un extrait de Ma vie à contre-Coran :
« Contrairement à ce qu’on croit trop souvent, les musulmans ne forment pas un bloc monolithique. Ils appartiennent à des classes sociales, des cultures, des nations différentes. L’islam se décline au pluriel et regroupe plusieurs visions antagoniques. Reconnaître cette diversité, c’est permettre l’expression de voix jusque-là inaudibles parmi les musulmans, notamment celle des laïcs. Il ne peut exister UNE communauté musulmane, mais DES communautés musulmanes, parmi lesquelles on compte une majorité respectueuse des valeurs démocratiques de ce pays. Dans le débat concernant les accommodements raisonnables, les immigrants de foi ou de culture musulmane sont les grands perdants. Ils sont devenus des suspects alors que la plupart d’entre eux ne demandent aucun accommodement, mais simplement la possibilité de partager leurs diverses expériences avec leurs coreligionnaires. De grâce, ne les rendons pas coupables par association. Ne les stigmatisons pas. Ils sont porteurs d’expériences formidables ; ils sont une richesse pour le Québec. S’il est vrai qu’il existe une multitude d’islams, reste à savoir lequel est soluble dans la démocratie. C’est cette épineuse et complexe question qui nous interpelle collectivement. Ne laissons pas aux seuls musulmans la responsabilité historique d’en décider. Cet enjeu, nous devons y répondre ensemble dans la transparence, l’échange, l’ouverture et la vigilance. Doit-on réinventer notre démocratie pour accommoder les islamistes ou s’assurer plutôt qu’ils n’interfèrent pas dans les affaires de la Cité ? […]
Si l’État continue de faire l’autruche et de fermer les yeux sur l’énorme malaise des immigrants face au marché de l’emploi, il contribuera à nourrir un ressentiment qui ne peut conduire qu’à un immense gâchis et à l’exclusion ». (Djemila Benhabib, à contre-Coran, Montréal, VLB, 2009, p. 25-26)
Après de tels propos, il est clair que quiconque accusera Benhabib d’être lié à l’extrême droite, d’être islamophobe, xénophobe ou raciste est tellement idéologiquement biaisé que sa perception de la réalité est gravement déformée.
La contradiction
L’Inspecteur Camus prétend être toujours posé et transparent, et il affirme toujours prouver ses dires en présentant des preuves :
« Bien que son texte dresse un portrait de moi tout à fait abominable, je répondrai comme je le fais toujours, c’est-à-dire de manière posée, transparente et avec preuves à l’appui. »
Voici une liste d’extrait de textes de l’Inspecteur Camus où il est ni posé, ni transparent :
« Dans le sillage de la Charte des valeurs (2012), elle deviendra une incontournable héroïne pour ceux et celles qui estiment que la seule façon de sauver l’identité québécoise doit se résumer à casser du sucre sur le dos de la communauté musulmane, étant donné les forces obscures qui s’y cacheraient pour nous imposer un éventuel agenda totalitaire. »
« Au fil des années, Mme Benhabib s’est ainsi démarquée comme ardente défenderesse de l’identité québécoise, pro-charte, anti-islam, anti-commission sur le racisme systémique, etc., répétant ad nauseam exactement ce que les xénophobes veulent entendre. »
« Cet été, elle fit aussi les délices des islamophobes en accusant les Frères musulmans d’avoir organisé des prières provocatrices au Parc Safari, dans le dessein machiavélique d’humilier les Québécois. es et faire avancer leurs objectifs totalitaires. Elle évoqua leur islamisme et même leur terrorisme larvé.
Or, tout cela n’était qu’un tissu de divagations sournoises : les faits ont démontré que le groupe musulman en question avait réservé un espace privé en bonne et due forme afin de s’amuser. Leurs activités festives étaient leur réelle motivation, si bien que le responsable religieux avait permis qu’on puisse regrouper deux prières en une, pour que ce soit plus bref (moins de 10 minutes au total). »
« Puis que pense-t-elle de ses détracteurs, ceux qui tenteront de faire valoir les faits ou la tolérance en général ? Elle juge que ce sont des “idiots utiles” de l’islamisme, mieux encore : des “crétins de la gauche régressive” ».
Et voici un extrait où il affirme quelque chose sans aucune preuve, car c’est une affirmation sur le futur concernant une auteure, Annie-Eve Collin, dont il se vante de ne pas lire les textes :
« En invitant des militantes zélées “anti-voile” telles que Louise Mailloux, Nadia El-Mabrouk et Annie-Ève Collin, on sait d’ores et déjà que les discussions prendront une tournure islamophobe. »
L’affirmation du conséquent
L’affirmation du conséquent est une forme de déduction invalide. Affirmer le conséquent dans un syllogisme hypothétique : « Si P alors Q ; Q est vrai donc P est vrai » est un raisonnement invalide, car il faut que P soit vrai pour que Q soit vrai et non pas l’inverse. Le syllogisme hypothétique « Si P alors Q ; P est vrai ; donc Q est vrai » est valide.
Dans un texte publié sur Ricochet, l’Inspecteur Camus fait une affirmation du conséquent lorsqu’il dit, sans avancer de preuves, que des gens qui ont liké la page Facebook de La Meute sont des membres de La Meute.
« Sur une autre photo, on peut observer Mme Benhabib, tout sourire, recevoir l’accolade de deux de ces agents de sécurité volontaires : tous les deux sont des membres de la page publique de La Meute, l’un d’eux est Farid Salem. Les membres de ce groupe islamophobe étaient toutefois habillés en civil (c’est-à-dire sans les logos distinctifs de La Meute). Les participants du colloque n’ont donc peut-être pas remarqué leur présence. […] En première analyse, je ne peux ni confirmer ni infirmer que Mme Benhabib ait délibérément fait appel à La Meute pour protéger les conférenciers. Il se peut que ces loups — admirateurs de Benhabib et de Bock-Côté — se soient portés volontaires. »
Si l’on reconstitue le raisonnement de l’Inspecteur Camus, nous obtenons ceci :
Si tu es membre de La Meute alors tu es membre de la page Facebook de La Meute.
Farid Salem est membre de la page Facebook de La Meute.
Donc Farid Salem est membre de La Meute.
C’est la forme de déduction invalide appelée affirmation du conséquent.
Il est à noter que lorsque l’Inspecteur Camus veut aboutir à la conclusion que La Meute n’a pas beaucoup de membres, il dit qu’être membre des pages Facebook ne compte pas et que des milliers de personnes ont été ajoutées par inadvertance. Pourquoi l’Inspecteur Camus a-t-il diffamé des gens qui ont peut-être été ajoutés par erreur ?
L’inspecteur Camus écrit :
« En conclusion, quelles que puissent être les raisons pour lesquelles ces personnalités ont abouti dans le groupe secret de La Meute, on ne peut que souhaiter leur dissociation immédiate et une dénonciation des stratagèmes utilisés par La Meute pour grossir leurs rangs et se faire un capital de prestige sur le dos de chroniqueurs conservateurs respectés. »
Et il poursuit ainsi :
« Plusieurs personnalités sont abonnées à la page secrète du groupe d’extrême droite La Meute. Elles grossissent ainsi les rangs de la formation xénophobe qui s’enorgueillit d’avoir plus de 44 000 membres sur cette page. De surcroît, les chefs de La Meute instrumentalisent ces vedettes pour se normaliser et recruter davantage. Ont-elles été embrigadées sans leur consentement ? Il conviendrait de voir ces personnalités se dissocier fermement de La Meute en quittant leurs rangs. »
Et si, comme c’est arrivé à des milliers de personnes, un individu a été ajouté à la page de La Meute à son insu, cet individu est coupable de ne pas être allé vérifier ?
Est-il acceptable de laisser Xavier Camus mettre les gens au pied du mur pour leur donner l’occasion de prendre leur distance avec La Meute ?
Faut-il remercier l’Inspecteur Camus de sortir de force des personnes du placard alors qu’elles ne savaient même pas qu’on les avait mises au placard de la honte ?
Au lieu de les exposer au mépris public, il aurait pu écrire à ces personnes pour les informer de la situation.
L’Inspecteur Camus, fait preuve dans ses méthodes d’un grave manque d’éthique. J’ai cependant l’impression d’avoir perdu mon temps en écrivant ce texte, car la route du dément est droite à ses yeux. (Proverbes, 12, 15).
Vous pouvez également rire des pitreries dont Camus est capable (un droit de réponse qu’il estimait être en mesure d’asséner) et savourer la réponse bien incisive que lui a servi le blogueur Steve E. Fortin en suivant ce lien :
https://www.journaldequebec.com/2018/09/05/replique-a-steve-e-fortin
Cet autre texte illustré a également été publié dans le Journal le Québécois. C’était en 2016. François Doyon y cassait quelques mythes autour de cette peluche qui sévit toujours sur Facebook. Des amis m’ont dit que cet autre idéologue proche de Camus envisageait se faire plus discret sur le réseaux sociaux. On l’en remercie. – Aprilus
La poutre dans l’œil du panda
1ère CROYANCE – Anarchopanda est anarchiste. Anarchopanda est un anarchiste qui se méfie des structures de pouvoir de l’État.
LES FAITS – Anarchopanda fait assez confiance à l’État pour entamer des poursuites judiciaires contre le règlement P6.
2ème CROYANCE – Anarchopanda lutte efficacement pour la gratuité scolaire. Durant la grève étudiante de 2012, nous avons vu une personne déguisée en panda manifester avec les étudiants. Sa présence a fait progresser la cause de la gratuité scolaire.
LES FAITS – Anarchopanda consacre beaucoup d’énergie et de ressources pour défendre le droit de manifester dans les rues à visage couvert et sans donner d’itinéraire. Que des manifestations dans les rues soient un moyen efficace d’obtenir la gratuité scolaire reste à démontrer. Ce qui est clair, c’est qu’au moment où la Ville de Montréal a imposé le règlement P6, on a de moins en moins entendu parler de gratuité scolaire au sein du mouvement étudiant. Le règlement P6 a été une manœuvre de diversion très efficace, un piège à ours.
3ème CROYANCE – Anarchopanda respecte toujours les femmes qui ont le courage de prendre publiquement la parole dans un monde dominée par la parole des mâles blancs hétérosexuels cisgenres. Anarchopanda ne méprise pas les femmes et s’il n’est pas d’accord avec elle, il les critique avec respect, sans afficher une condescendance de mâle dominant.
LES FAITS – Le 27 janvier 2014, Anarchopanda écrit : « Vous savez où il s’est infiltré, l’intégrisme? Dans la tête de Djemila Benhabib. Pas besoin de photo pour voir ça. »
Le 28 décembre 2014, Anarchopanda écrit « Quand vous êtes fâché-es parce que Djemila Benhabib reprend à son compte les niaiseries du président de la Fraternité du SPVM sur les dangers d’une ville multiethnique et de ses mosquées, rappellez-vous (sic) qu’à la place d’être au gouvernement elle blogue des affaires mal écrites sur “Sympatico”. Ça va déjà mieux, non? »
Le 9 juin 2016, Anarchopanda écrit « Comprendre que l’immense majorité des gens qui étaient contre la charte des valeurs du PQ étaient néanmoins pour la laïcité : pas vraiment compliqué pour le commun des mortels, toujours impensable pour Djemila Benhabib. »
Le 2 septembre 2016, Anarchopanda écrit que « Djemila se rapproche de sa forme finale » parce qu’elle considère les féministes de la mouvance islamogauchiste aussi nuisibles que les islamistes eux-mêmes.
Le 17 février 2014, Anarchopanda écrit : « Si, au travers d’une lutte, aussi noble soit-elle, tu deviens la copie carbone de ce contre quoi tu luttes, c’est probablement le temps de prendre un break et de laisser la place à d’autres. Ce statut est dédié à Louise Mailloux. »
Le 3 septembre 2016, Anarchopanda écrit « Tel le Christ ressuscité, Louise Mailloux émergea de la caverne et répéta mécaniquement les paroles attendues au sujet du burkini. Essentiellement, elle prononce une fatwa contre les hidjab (sic) dans les écoles et les garderies, peut-être inspiré (sic) par les déclarations récentes de Lise Payette. Rendons à César ce qui lui appartient : je ne crois pas que Louise Mailloux pense que le burkini fait peur aux poissons. »
Dans une réplique à un article de Rima Elkouri, un individu qui se fait passer pour Anarchopanda la tutoie et l’apostrophe 13 fois en utilisant son prénom. Le tout est accompagné d’une mise en garde pouvant être perçu comme de l’intimidation : « si tu as une caméra, laisse là chez toi (conseil d’ami). »
4ème CROYANCE – Anarchopanda est progressiste. Anarchopanda est un défenseur de la laïcité, la vraie.
LES FAITS – Anarchopanda a écrit sur sa page Facebook : « Le jour où le saccage d’une mosquée fera au moins autant capoter les Québécois que les propos d’un Adil Charkaoui, je vous crisserai patience avec l’islamophobie, c’est une promesse. » (25 octobre 2016) La veille Adil Charkaoui avait publié ceci sur sa page Facebook : « L’islam vaincra. Les musulmans s’en sortiront encore une fois vainqueurs. Les nouvelles invasions barbares échoueront — in chaa Allah — comme cela a été le cas pour les croisades et l’impérialisme. Les peuples musulmans résisteront et ils finiront par battre leurs ennemis : les envahisseurs et les traîtres ». Pour un vrai progressiste, ces propos seront toujours plus terrifiants que la destruction de biens matériels et il espère le jour où brûler le visage d’une femme avec de l’acide va causer autant d’émoi qu’une caricature de Mahomet.
5ème CROYANCE – Anarchopanda est cohérent. Il y a toujours une grande cohérence entre les gestes et les paroles d’Anarchopanda. Selon une rumeur persistante, ce serait un enseignant en philosophie qui se cacherait le plus souvent sous le costume du panda.
LES FAITS – Anarchopanda a écrit avec condescendance sur Facebook qu’il n’est pas pertinent de parler des élections sur Facebook. « Conseils de salubrité publique aux Québécois-es pour les prochaines 24 heures : 1. C’est pas votre élection. 2. Rendu là vous pouvez pu rien faire. 4. En tous cas pas sur Facebook » (7 novembre 2013). Au cours des 24 heures qui ont suivi cette publication, Anarchopanda a publié une douzaine de statuts Facebook sur les élections américaines.
Le 24 juin 2016, Anarchopanda a écrit ceci sur sa page Faceboook : « Je ne souhaite pas bonne fête au Québec, donc, car je ne comprends pas la pertinence de souhaiter bonne fête à une abstraction. » Mais le 6 juillet suivant, il souhaite « une fête de l’Eid aussi lumineuse que possible à mes frères musulmans et mes sœurs musulmanes. »
6ème CROYANCE – Anarchopanda ne fait pas d’amalgames. Anarchopanda ne veut pas qu’on associe tous les musulmans au terrorisme : tous les musulmans ne sont pas terroristes. Anarchopanda ne fait pas de généralisation abusive.
LES FAITS – Lorsque Radio-Canada a annoncé qu’un porte-parole de la communauté arabo-musulmane avait été menacé de pendaison, Anarchopanda a écrit : « Nos extrémistes de la “laïcité” à l’œuvre. » (15 novembre 2016). Radio-Canada n’a rien révélé sur l’identité des auteurs des menaces de pendaison, mais Anarchopanda les associe sans preuve aux partisans de la laïcité.
Pour Anarchopanda, critiquer l’homme blanc en général, ce n’est pas faire d’almagame :
« La base de la base :
Si un phénomène se rapporte plus spécifiquement à une démographie particulière (e.g. l’“homme blanc”), ça ne veut pas dire :
— Que le phénomène se rapporte uniquement à cette démographie (parce que “plus spécifiquement” ne veut pas et ne voudra jamais dire “uniquement”.)
— Que le phénomène se rapporte pareillement à chaque individu membre de l’ensemble (parce qu’une tendance relative ce n’est pas une corrélation absolue, et les sciences sociales ne démontrent à peu près jamais — jamais? — de corrélation absolue).
Donc oui, bien sûr, ça existe des femmes misogynes, ça existe des blancs qui sont victimes de profilage policier, ça existe des musulmans qui supportent (sic) Trump, des juifs antisionistes, des bouddhistes extrémistes et des raëliens critiques (ok, j’étire peut-être un peu la sauce, là), tout existe câlisse, le monde est compliqué.
Alors s’il vous plaît, cessez de tout ramener à votre petite personne, on parle ici de tendances qui se questionnent, bien entendu, mais sur le plan de la généralité, pas de votre expérience personnelle.
Si vous pensez que le chapeau ne vous fait pas, vous n’avez qu’à ne pas le mettre et à passer à autre chose, comme par exemple (sic) vous demander pourquoi vous vous sentez tant visés. » (Facebook, 14 novembre 2016)
Pourtant on interpole « homme blanc » et « musulman » et que je remplace « Trump » par « islam », ça donne exactement ce que la gauche régressive appelle un amalgame.
Anarchopanda est un personnage de fiction. Toute ressemblance avec une personne existante ou ayant existé est purement fortuite.
★ Lecteurs, lectrices, j’espère que ça t’a plu ou autrement que ça t’as apporté un petit quelque chose. Tu peux visiter ma page de «DONS» (t’y trouveras un aperçu (nivelé au plus bas) de la valeur d’un billet comme celui que je viens de t’offrir). T’as même le droit de m’encourager! ★
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